Archives mensuelles : août 2012

Pourquoi c’est important

RTE (Réseau de Transport d’Électricité) a décidé de renforcer la ligne THT (très Haute Tension) entre Avelin (près de Lille) et Gavrelle (près d’Arras) en triplant la puissance de la ligne THT 400.000 volts sur un territoire déjà envahi de pylônes.

Les craintes justifiées de nombreux citoyens et associations et d’un certain nombre d’élus exprimées lors du débat public, celles du président de la commission du débat public sont restées vaines ; il en est de même pour les arguments démontrant l’inutilité d’un projet aussi démesuré au regard des réels besoins.
RTE ne tient pas compte du principe de précaution.
RTE, comme prévu, a annoncé qu’il ira jusqu’au bout du projet de renforcement … tout en indiquant son intention de dialoguer ! FLAGORNERIE !
Il semble clair que RTE veut tout simplement construire la ligne en dépit des arguments exprimés ; si nécessaire en ayant recours à la force comme en témoignent les douloureux évènements du Cotentin.
Nous affirmons notre opposition à un grand projet inutile et imposé qui ne permet pas aux citoyens d’être entendus. A maintes reprises il a été prouvé que ce projet est à la fois dangereux -pour la santé humaine, l’agriculture, l’environnement et la démocratie- …et inapproprié.
Le renforcement de ces lignes THT est prévu pour faciliter le marché des échanges d’énergies au niveau européen ; il se base sur des besoins en énergie en expansion dans les années à venir … ce qui est largement contesté et contestable !
Compte tenu des éléments déjà connus sur la nocivité des lignes THT et le manque d’objectivité dans ce dossier, nous demandons l’abandon du projet de renforcement de la ligne.
Cette pétition est à l’initiative du Collectif ANTI-THT 59/62 : anti-tht5962@lists.riseup.net

Signez la pétition et diffusez-la largement autour de vous.

 

1) Dans un premier temps, nous réclamons l’application du principe de précaution ; ce qui veut dire suspendre ce projet de ligne THT.

2) Dans un second temps, nous demandons : une ouverture vers des sources d’énergie plus respectueuses de l’environnement et de la santé publique ; la mise en place d’une commission sur les économies d’énergies ; Une décentralisation des moyens de production avec un contrôle citoyen au lieu d’une hypercentralisation, avec des pertes énormes, une non-implication des citoyens …

3) Cela doit aboutir à : abandonner ce projet coûteux et permettre plutôt de mettre en oeuvre une politique plus respectueuse de tous et de l’environnement.

 

(P.Rose)


Face à la croissance, nous objectons

Du 23 au 26 août ont eu lieu les 7e (F)estives ou rencontres transnationales d’Objecteurs de Croissance à Rossignol en Belgique. Plusieurs mouvements d’objecteurs de croissance et de très nombreuses personnes sympathisantes ont participé à des tables rondes et ateliers sur des thèmes autant théoriques que pratiques. Belges, Français, Québecquois, Britanniques, Luxembourgeois et une Brésilienne ont discuté constructions terre-paille, besoins fondamentaux, PIB, enseignement et autres dans une ambiance de fête. Les enfants n’ont pas été oubliés.

Les signataires de ce texte tiennent à exprimer, à l’occasion de ces Festives, leur profond désaccord avec les politiques mises en place un peu partout dans le monde, prônant l’austérité et la relance de la méga machine de la croissance de la production et de la consommation. Au contraire, les signataires alertent les responsables politiques du danger de ces mesures destructrices de la nature et de la planète autant que des hommes et des femmes qui la peuplent. Par les alternatives qu’ils portent dans les endroits où ils vivent et qu’ils observent un peu partout dans le monde, ils montrent d’ores et déjà que d’autres mondes sont possibles.

Au niveau individuel, nous avons déjà volontairement décru notre consommation. Nous réfléchissons au sens de notre activité, qu’elle soit rémunérée ou non. Au niveau collectif, nous participons et nous créons des groupes d’achat en commun, des donneries, des associations pour le maintien de l’agriculture paysannes, des potagers collectifs, des coopératives énergétiques, des monnaies locales, parmi des centaines d’autres actions allant dans le sens d’une convivialité plus grande et d’une consommation moindre et plus responsable.

Au niveau politique, nous souhaitons rejeter avec force les décisions prises pour gérer la crise actuelle. Cette crise à la fois économique, écologique, sociale, politique et anthropologique est aggravée par les mesures décidées par les hommes et les femmes de pouvoir.

Face au système qui affirme haut et fort qu’il n’y a pas d’alternative, nous objectons. Face au système qui sacrifie la planète et ses habitants à la croissance économique, nous objectons. Notre terme décroissance propose de défaire ce qui a été mal fait. Il propose de débattre des alternatives en commun, car nous osons dire que d’autres mondes sont possibles puisque nous vivons chaque jour dans la joie et la convivialité d’autres possibles.

Les (F)estives n’ont pas seulement pour but de parler et d’échanger autour de ces possibles : elles nous permettent de mettre en place des réseaux transnationaux dans lesquels nos concepts sont approfondis et ainsi, d’autres avenirs se projettent et se construisent.

Marie-Eve Lapy-Tries, porte-parole du Mouvement politique des objecteurs de croissance (Belgique)

Mouvement des objecteurs de croissance (France)

Collectif des objecteurs de croissance 59-62 (Nord Pas-de-Calais France)

Parti pour la décroissance (France)

Particuliers sympathisants : Posno Anouchka (Bruxelles), Ernotte Marie (Bruxelles), Collard Dimitri (Bruxelles)


Dans une semaine auront lieu les 7èmes (F)estives :

rencontre francophones des objecteurs de croissance

à Rossignol, Gaume (Belgique), du 23 au 26 août 2012

Pour plus d’informations, cliquez ici

Pour la programmation, cliquez la